FLASH INFO

NAO 2022 : Manifestation devant le siège de THALES jeudi 10 mars 2022

mercredi 21 juillet 2021

Thonon : le premier employeur privé de la ville est-il condamné à fermer ses portes?

Source Le Messager.fr

 On avait annoncé 143 suppressions d’emplois, il n’y en aurait finalement ‘‘que’’ 104. Mais selon les syndicats, si de nouvelles activités ne sont pas accueillies au sein de l’usine Thales de Thonon-les-Bains, le site de Vongy est voué à disparaître. 


« Jusqu’à présent, nous ne voulions pas inquiéter nos clients mais maintenant, ils le sont largement… » Comme à son habitude, Johann Touanen parle d’une voix douce. Et comme à son habitude, il sourit. Il n’empêche. Le délégué syndical CFE-CGC est déterminé. Déterminé à ce que l’usine Thales de Thonon-les-Bains ne soit pas condamnée, d’ici quelques années, à fermer ses portes, entraînant la disparition de 316 emplois. 



1. Des suppressions d’emplois revues à la baisse, « pour calmer le jeu » 


Depuis 6 mois et l’annonce de la suppression de 143 emplois (lire ci-dessous), la situation ne s’est pas vraiment arrangée. Certes, le nombre de postes supprimés est revu à la baisse mais, pour les syndicats, ce n’est qu’une manière de calmer la grogne. Ce sont ainsi 104 emplois qui disparaîtraient (autant à la production qu’à l’administration) et 37 postes seraient transférés des usines de Vélizy (Yvelines) et d’Ulm (Allemagne), les deux autres sites du groupe à faire partie de la même branche (AVS) que le site thononais. « C’est parce qu’on a fait le forcing auprès des élus mais c’est un pansement sur une jambe de bois », estiment les représentants de la CFE-CGC et de la CGT. 


2. Arrêt d’une ligne représentant 40 % de l’activité 


La totalité de ces suppressions d’emplois va de pair avec l’arrêt de la fabrication des produits dits HFI pour Haute fréquence industrielle. Ceux-ci représentent aujourd’hui 40 % du chiffre d’affaires de l’usine. Jean-Marc Le Thuaut est en charge des produits HFI depuis 15 ans. « La direction a fait le choix de fermer ces lignes car le marché s’est érodé au fil des années », analyse l’ingénieur en blouse blanche, entre dépit et fatalisme. « La marge que l’on engendre ne satisfait pas Thales », complète d’un ton militant Mario Lamara, délégué CGT. 


Or l’arrêt de cette ligne de production va entraîner l’augmentation du coût horaire des produits qui continueront à être fabriqués à Thonon. Car il faudra continuer à chauffer, ventiler, entretenir ce site, aussi grand que 4 terrains de foot. 


D’où une perte de compétitivité encore plus critique et le risque de voir, d’ici quelques années, l’usine fermer ses portes. 


 

3. Accueillir de nouvelles activités pour pérenniser le site 


Or pour les syndicats, des solutions pour sauvegarder l’usine, il y en a. Elles consistent à rapatrier des activités aux perspectives de croissance importante, comme c’est le cas pour la fusion nucléaire (lire ci-dessous). 

Car si la « direction centrale nous fait comprendre qu’on est enclavé et que c’est un frein au développement », les syndicats mettent en avant les partenariats du site thononais avec le Conseil européen pour la recherche nucléaire (Cern) à Genève et l’Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL). « A Thales Thonon, il y a beaucoup de savoir-faire, martèle Johann Touanen. Nous avons plus de 130 métiers. Il suffirait d’une volonté du groupe pour développer l’activité de Thonon. » 


Thonon, futur pôle de la fusion nucléaire? 


Alain (le prénom a été modifié ) est ingénieur à l’usine de Vélizy (Yvelines) qui, comme celle de Thonon, fait partie d’AVS, filiale du groupe Thales. 


Salarié de l’entreprise depuis 32 ans, l’homme, docteur en physique des plasmas a soumis, à la direction, une piste qui permettrait, selon lui, de garantir la pérennité du site thononais. Et accessoirement l’indépendance énergétique de la France. L’idée sera que l’usine de Vongy devienne un pôle technologique autour de la fusion nucléaire. Avenir de l’énergie, cette méthode permet de produire de l’électricité de manière illimitée, sans émettre aucun rejet de CO2 et sans produire de déchets radioactifs. Des recherches pourraient ainsi être engagées avec l’Ecole polytechnique de Lausanne et le Conseil européen pour la recherche nucléaire, déja partenaires du site thononais. 


« Il ne faut pas uniquement être suiveur » 


Rappelons qu’aujourd’hui, la France est engagée au sein d’Iter, un projet international dans lequel travaillent 35 pays (ceux de l’Union européenne, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis). C’est même sur son sol, à Cadarache (Bouches-du-Rhône), qu’a démarré la construction du plus grand tokamak jamais conçu, une machine destinée à reproduire l’énergie du soleil. Parallèlement à ce projet, la Chine, les Etats-Unis, la Russie ou encore le Japon, ont lancé leurs propres recherches pour fabriquer leur tokamak. 

Selon Alain, la France doit faire de même. Or Thales (dont l’Etat est actionnaire à 25 %) est la seule entreprise en Europe à maîtriser certaines technologies nécessaires à la réalisation de cette machine. « Ça ne suffit pas d’être dans Iter, il ne faut pas uniquement être suiveur, martèle l’ingénieur. Je suis pour la collaboration mais chaque partenaire doit avoir une carte dans sa manche pour être crédible. » 


Et qu’en pense Thales ? « Il ne veut pas en entendre parler », affirme Alain qui déplore une vision à court terme du groupe et compte sur les syndicats pour « faire circuler l’idée ». 


Soutien des élus locaux et de la ministre 


Anticipant une baisse du chiffre d’affaires de l’usine de Thonon (42 millions d’euros en 2019) de 40 % d’ici 2023, le groupe Thales annonce, qu’à l’horizon 2025, 143 emplois, sur les 316 seront supprimés. Spécialisé dans la fabrication de tubes électroniques, principalement utilisés dans l’industrie, le premier employeur privé de la ville et second du Chablais est victime de la concurrence chinoise et des technologies plus modernes. 


Deux des trois syndicats représentés au sein de l’entreprise, la CFE-CGC et la CGT, montent alors au créneau, dénonçant une volonté délibérée de la part du groupe de faire mourir à petit feu le site thononais. « Depuis 15 ans, il n’y a plus de transfert d’activités, plus de Recherche et Développement. Nous sommes devenus uniquement un centre de production », rappelle Johann Touanen. 


Les élus locaux sont appelés en renfort. Tous affichent leur volonté de voir l’emploi pérennisé sur le site de Vongy. Alerté par Marion Lenne, députée du Chablais, le cabinet de la ministre déléguée à l’industrie assure que « la fermeture du site est exclue ». Deux représentants haut placés du groupe se déplacent à Thonon. L’espoir renaît chez les salariés. Il sera de courte durée 

jeudi 17 juin 2021

FLASH INFO - INTERCENTRES CFE-CGC GROUPE THALES - DERNIERS ACCORDS GROUPE SIGNES

Bonjour à toutes et à tous,

Veuillez trouver ci-dessous les deux derniers accords signés au niveau du Groupe.

Très Cordialement

THALES DMS France - - RÉMUNÉRATIONS


La pilule, décidément, ne passe pas, les salariés et bien sûr les O.S. avec la CFE-CGC SNEPIE en pointe accentuent leur mobilisation et actions.



José CALZADO
Président SNEPIE CFE-CGC
Président Intercentres CFE-CGC Groupe THALES
0782524540

FLASH INFO - INTERCENTRES CFE-CGC GROUPE THALES - POLITIQUE SALARIALE


Bonjour à toutes et à tous,

Vous allez ou vous êtes sollicités par vos Directions pour signer des PV liés aux NAO.

Dans le courrier ci-après. vous trouverez la position de la CFE-CGC qui est de ne signer aucun PV d'accord ou de désaccord.

Quant aux PV portant sur l'organisation du travail, la décision vous appartient, bien entendu.

Cordialement

Prenez soin de vous, de vos familles et de tous vos proches.

José CALZADO
Président Intercentres CFE-CGC Groupe THALES
0782524540